courrier des lecteurs

Le Crucifix, colère et joie !

11 août 2017

Les meilleures conditions économiques et sociales ne servent à rien si les valeurs humaines de base se perdent.
Partout dans le monde, nos cultures sont chargées de religion.
Dans notre beau Valais, la grande majorité des habitants sont chrétiens.
Il est plus que normal que nos clochers d'églises soient surmontés de croix ainsi que dans nos villages, nos villes et sur les chemins de montagne.
A plus forte raison que dans les homes, les hôpitaux, que de petites croix sont crochées aux murs.
Elles représentent l'amour de Dieu sauveur et elles nous invitent à se réjouir de cette éternité de joie et de bonheur qui nous attend, et ce, malgré nos ennuis santé.
Ces petites croix nous font prendre conscience que nous sommes que des passagers sur cette terre; sainte Thérèse de Lisieux disait : "Je ne meurs pas, j'entre dans la vie".
J'étais émerveillé d'avoir visité la grande mosquée de Jérusalem et de participer à un sabbat juif. J'appelle ça 'l'identité acceptée réciproquement'.
Oui, la démocratie doit être capable de supporter la religion (les religions).
Le crucifix de la discorde sera toujours un motif de conversion ou de révolte. Mais l'incident est clos, la petite croix a retrouvé sa place dans la chambre 917 à l'hôpital de Sion.

Pierre Pralong

par Pralong Pierre, Chermignon-d'en-Bas