courrier des lecteurs

Ils devraient être les mieux aimés

29 mai 2017

Vous connaissez certainement des familles où la souffrance a remplacé la joie d'avoir donné la vie à un nouvel enfant. Cela commence par une vague mais indicible appréhension générée par certains signes et comportements du bébé. Un jour, il faut accepter de passer la porte étroite de cette réalité et admettre que l'enfant qu'on voulait le plus beau et le plus intelligent du monde ne se développera jamais normalement. Malgré ce choc terrible, certains parents, à travers des étapes infiniment douloureuses, arrivent à surmonter cette très lourde épreuve. Il existe en Suisse des familles proches de chez vous, encore prêtes à adopter un enfant trisomique qui ne veulent pas qu'il se retrouve définitivement en mage de la société. Elles cherchent avec acharnement, optimisme et espoir des solutions susceptibles de le stimuler et de l'aider à se développer harmonieusement. L'exposition de photos itinérante "Moi aussi", qui célébère les vies de 21 personnes porteuses de la trisomie 21, a été inaugurée en mars à Lausanne pour la Journée mondiale de la trisomie. Soutenue par l'Association romande trisomie 21 (ART21), elle a fait halte à l'Espace des Remparts, au coeur de la ville de Sion, du 13 mai au 8 juin avant de partir dans d'autres villes de Suisse. Un petit saut à cette expo serait une belle occasion de passer un beau moment pour découvrir la vie des personnes trisomiques.

par Burnier Maurice, 1907 Saxon