Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Vex: la COGEST livre son rapport sur le home Saint-Sylve

La commission de gestion du Grand Conseil a publié son rapport sur les problèmes survenus au home St-Sylve de Vex. Selon elle, "une action en amont aurait sans doute limité les cas de maltraitance".

25 mai 2016, 10:07
Selon la COGEST, des dysfonctionnements ont été constatés.

L'affaire avait grand bruit. Au mois de septembre 2014, la police était intervenue au home St-Sylve de Vex suite au dépôt d'une plainte pénale par onze employées en juin. La plainte faisait état de maltraitance. Trois collaborateurs avaient été arrêtés.

En avril 2015, trois députés ont déposé une motion urgente pour tirer au clair les faits survenus et connaître les implications des différentes parties. C'est la Commission de Gestion du Grand Conseil (COGEST) qui a reçu la mission de faire la lumière sur les événements.

La COGEST a livré son rapport qui sera discuté à la session de juin. Dans son analyse, la COGEST a identifié plusieurs dysfonctionnements. Selon elle, "la gravité des faits contenus dans la dénonciation pénale impliquait une action immédiate auprès du home". La COGEST estime que le Département de la santé publique a confondu la notion de confidentialité et celle de réactivité. 

"Réponse complètement inadéquate"

La COGEST pointe aussi du doigt le chef du service de la santé publique: "Quelques semaines après les arrestations, l'infirmier chef ad intérim a fait parvenir un courrier au département afin de lui faire part d'éléments graves au niveau de la dotation en personnel, de la qualification des soignants ainsi que des soins." Le chef de service s'est contenté de rappeler qu'il fallait suivre la voie hiérarchique. "Compte tenu du contexte et des événements récents, cette réponse est complètement inadéquate."

La COGEST émet ensuite toute une série de recommandations afin que de tels événements ne puissent plus se reproduire. Dans ses conclusions, le rapport mentionne également que "compte tenu que les prévenus ont travaillé jusqu'en septembre 2014, l'on peut supposer qu'une action en amont aurait sans doute limité les cas de maltraitance."

Votre publicité ici avec IMPACT_medias