Il le précise d’emblée: le dernier voyage en Maserati est au même prix qu’un trajet en corbillard traditionnel. «C’est mon cadeau au défunt», jure Patrick Quarroz, passionné de belles carrosseries et par son métier. «Je voulais entrer dans le service funèbre à 14 ans déjà. Je ne peux pas l’expliquer. Je n’ai jamais eu peur de la mort. Croque-mort, ce n’est pas une profession, c’est une vocation. Je me donne vraiment corps et âme à cette profession», dit l’homme en noir qui pratique un des plus vieux métiers du monde. Un vieux métier qu’il tente pourtant et sans cesse de dépoussiérer.
Lorsqu’il est ado, sa mère le trouve trop jeune pour aller s’enterrer dans le monde des obsèques. Patrick Quarroz commencera donc par un apprentissage de plâtrier peintre, prend son mal en patience et n’entre dans une entreprise funéraire qu’à 25 ans. Il devient par la suite patron et se construit sa villa, doublée d’une chapelle funéraire il y a deux ans. Le tout, au – ça ne s’invente pas – Chemin du repos, à deux pas du cimetière de Vétroz.
Retrouvez ce portrait dans son intégralité dans nos éditions papier et numériques du lundi 31 octobre.