Il est bien loin, le temps de Radio Sottens. Le temps où Jack Rollan, Roger Nordmann et Paul Vallotton fondaient la Chaîne du Bonheur. Pas sûr que la méthode des trois compères serait encore gagnante aujourd'hui. Car désormais, pour récolter des fonds, il faut séduire, convaincre. Le ton des campagnes humanitaires? Donné par des pontes du marketing. Et justement, Tony Burgener est de ceux-là. Séduction assumée, discours affûté, réseau à larges mailles, un profil idéal pour diriger la Chaîne du Bonheur.
Touche-à-tout avisé
Si l'actuel patron Félix Bollmann se dit "heureux qu'un homme avec une large expérience de la collecte de fonds et une profonde expérience de l'humanitaire lui succède" , Tony Burgener, lui, n'a pas grand-chose à dire sur son futur mandat. A 53 ans, le Viégeois reste un type humble, aux antipodes de l'humanitaire bling-bling à la "French Doctor", du philanthrope télégénique le sac de riz calé sur...