Le tribunal d'Hérens et Conthey a rejeté les mesures superprovisionnelles demandées par Pierre Délèze et d'autres actionnaires minoritaires de Télénendaz concernant la fusion avec Téléveysonnaz (cf. Le Nouvelliste de ce mercredi 4 mai). Ces actionnaires entendaient repousser le vote à l'ordre du jour de l'assemblée générale de vendredi. Si ces actionnaires ont intenté une telle requête, c'est qu'ils estimaient ne pas posséder tous les éléments pour se prononcer. Parmi ces éléments, le dossier d'évaluation et le compte pertes et profits, notamment.
Le juge de district Lin-Noël Perruchoud n'a pas retenu ces arguments. Selon ses considérants, les instants ne risquent pas de subir "un préjudice irréparable", étant donné qu'ils pourront toujours "contester la décision de fusion ou agir en responsabilité contre les personnes ayant oeuvré lors de la fusion". Le tribunal relève toutefois que «les soupçons de surévaluation de Téléveysonnaz SA et de sous-évaluation de Télénendaz SA (...) paraissent vraisemblables».
Le vote sur la fusion entre les deux sociétés de remontées mécaniques devrait donc bien avoir lieu vendredi. Pour être entérinée, elle doit être approuvée par 66% des actionnaires.