Dans la capitale, elle nargue les étudiants d’Energypolis. A Sierre, elle s’agrippe au pont Beaulieu. Trop proches du centre, les zones de gare de marchandises, qui permettent notamment le transfert entre le rail et la route, dérangent. Les arguments des exécutifs concernés sont partout les mêmes: nuisances pour les riverains, camions qui encombrent le trafic et terrains bien situés qui mériteraient d’être mieux utilisés.
Le canton est parfaitement conscient de la problématique et il partage le diagnostic des villes. «Ces infrastructures n’ont aujourd’hui plus leur place dans le cœur des cités, qui se sont développées autour de leur gare, pour finalement les encercler de constructions», relève Pascal Bovey, délégué à la mobilité.
50 à 70 millions pour un nouveau projet
Et plutôt que chaque ville cherche une solution en périphérie, l’Etat a pris le dossier en main, afin de regrouper les forces. «L’objectif prioritaire d’ici à 2025 est de doter...