Les regards ne trompent pas. La complicité se ressent immédiatement. Unis par leur jeunesse et des heures d’entraînement, la méfiance si souvent perceptible entre des personnes de culture différente n’a pas sa place. D’un côté Dawod, Hafiz ou Showkat, de l’autre Aurore et Léa. Ces jeunes réfugiés afghans non accompagnés ont dit un jour vouloir rencontrer des jeunes Valaisans. C’était à la fin de l’année dernière.
Sous l’impulsion de Priska Antille, une «danse thérapeute» et collaboratrice du foyer du Rados, un projet de spectacle de danse entre une demi-douzaine de migrants et autant de collégiennes sédunoises voyaient le jour. «On voulait se faire connaître des gens d’ici. On veut expliquer que nous sommes ici pas par plaisir, mais pour nous réfugier», remarque Hafiz, 17 ans.
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«On devait se cacher tout le temps»
Pour l’exprimer, Priska Antille et le chorégraphe...