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Publiride, plateforme de covoiturage entre la Lienne et la Morge, n'attire pas les foules

Et si le covoiturage permettait de désengorger les grands axes durant les heures de pointe? C'est le pari qu'a pris le Mobility Lab Sion Valais l'été dernier en lançant la plateforme en ligne "Publiride". Après dix mois, l'activité augmente, mais les réflexes sont durs à prendre.

29 avr. 2016, 15:11
Carole Bovier Ryser est utilisatrice du concept Publiride. Elle aimerait accueillir plus de passagers.

Les habitudes ont la vie dure. Surtout dans un canton qui compte 635 voitures de tourisme par 1000 habitants. Lancées il y a bientôt une année, la plateforme internet et l’application permettant de favoriser le covoiturage de la Lienne à la Morge (Ayent, Arbaz, Grimisuat et Savièse) et à Vionnaz ne connaissent pas un immense succès. Le projet piloté par le Mobility Lab Sion Valais via le site de "Publiride" et l’application "Flinc" va durer encore une année.

170 personnes inscrites

"Dans l’absolu, 170 personnes qui utilisent ce service, c’est un nombre faible. Mais nous préférons voir le verre à moitié plein. Parmi les utilisateurs, il existe une vraie activité avec, en moyenne, six correspondances par jour", souligne Philippe Cina, coordinateur du Mobility Lab. Les chiffres sont quasiment similaires dans le Valais central que dans le Chablais. 

Publicité renforcée

Pour qu'ils augmentent, une campagne de promotion débute la semaine prochaine sur les routes du Valais central. Il faut faire évoluer les mentalités selon Philippe Cina. "Nous restons un laboratoire de la mobilité. Pour certaines expériences, il faut du temps pour que les résultats se ressentent."

Retrouvez l'avis de deux utilisateurs et plus de précisions dans nos éditions papier et numériques du 30 avril. 

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