Dans les loges du Baladin de Savièse, à une heure de l’entrée en scène, il règne une ambiance décontractée: Olivier Lejeune et Jean-Pierre Castaldi, complices sur scène dans la comédie de Robert Lamoureux «Les charlatans», s’accordent un moment de détente pour évoquer leurs rapports en coulisses. Le temps de disserter sur l’art de la comédie et sur le métier en général.
Eloges réciproques
Quand on leur demande ce que chacun envie à l’autre en tant que comédien, Jean-Pierre Castaldi dit d’entrée: «Olivier a quelque chose d’exceptionnel: il arrive le premier jour de répétition en sachant son texte. Il est déjà dans l’interprétation. A côté de lui, nous sommes des tâcherons du métier. Je dois dire que c’est assez perturbant.» Son compère ne tarit pas d’éloges non plus: «Jean-Pierre a une présence incroyable sur scène, il ouvre un œil et le public est déjà sous les fauteuils. Il a un capital de cocasserie qui n’est pas donné à tout le monde.»
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