Le mystère entoure toujours l'affaire qui a secoué l'ermitage de Longeborgne ce dimanche de Noël. Trois personnes ont été blessées à l'arme blanche, dont une grièvement, et un quatrième homme a été découvert homme dans le lit de la rivière et pourrait être l'agresseur. Il est établi depuis que ce dernier et la personne grièvement blessée ont un lien de parenté. Le procureur général Nicolas Dubuis nous assurait dimanche soir qu'il n'y avait "aucune personne potentiellement dangereuse dans la nature." Cela laisserait donc penser à un suicide.
Ce lundi, le secteur est toujours bouclé par la police et des enquêteurs de la police scientifique se trouvent sur les lieux. La zone a néanmoins été provisoirement ouverte pour la messe du matin, selon plusieurs témoins. Au départ du chemin qui part vers le Longeborgne, c'est la consternation et l'incompréhension qui règne. Personne ici ne sait ce qui s'est exactement passé dimanche à mi-distance entre l'ermitage et le Café des Pèlerins.
"J'ai vu une dame qui saignait accompagnée par un couple, je me suis d'abord dit qu'elle était tombée avant de voir arriver la police et de comprendre qu'il y avait eu une agression", nous précise la patronne du café. Et si elle confie ne rien savoir ni de l'identité des victimes ni des faits, elle espère simplement que "ce drame ne pèsera pas trop sur le lieu magique de Longeborgne."
Interrogé lundi dans le "19:30" de la RTS, le Père François Huot, recteur de l'Ermitage, a indiqué s'être occupé du septuagénaire blessé, "un habitué" des lieux: "Il saignait beaucoup à la joue et nous a dit qu'il y avait quelqu'un qui arrêtait les gens, les massacrait si on peut dire, les agressait pour qu'ils n'arrivent pas à monter".
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