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Les leçons de l’affaire du policier pédophile de Sion

L’affaire du policier pédophile sédunois, dont le procès a eu lieu lundi, a mis en lumière des lacunes en Valais. Notamment le fait que le pédophile avait pu devenir famille d’accueil. Depuis, les autorités ont tiré les leçons de ce véritable drame. Et plusieurs mesures ont été prises afin de resserrer les mailles du filet.

22 mars 2016, 17:16
/ Màj. le 23 mars 2016 à 06:39
Avec les lois et règlements actuels, le pédophile n’aurait pas pu sévir impunément pendant seize ans.

Lors du procès de l’ex-policier pédophile qui a pu sévir impunément pendant seize ans, de 1996 à 2012, Me Marcel-Henri Gard, défenseur d’une victime, avait parfaitement décrit «le double fiasco de nos institutions».

Selon lui, «nous aurions dû savoir que l’accusé représentait un danger pour les mineurs. Dans une enquête fédérale de 2004, son nom figurait dans la liste des gens qui avaient payé pour consommer sur internet des images de pédophilie. On a fermé les yeux, sans informer les autorités communales ou le club de foot.»

Second fiasco, avait martelé l’avocat : «L’Office de protection de l’enfance (OPE) a donné le statut de famille d’accueil à ce célibataire qui va encore sévir plus de dix ans impunément.»

Depuis, la loi, aussi bien sur le plan fédéral que cantonal, a été aménagée et permet de mieux prévenir ce genre d'abus sexuels. Notamment par un meilleur échange d'informations.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numériques de mercredi.

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