Lors du procès de l’ex-policier pédophile qui a pu sévir impunément pendant seize ans, de 1996 à 2012, Me Marcel-Henri Gard, défenseur d’une victime, avait parfaitement décrit «le double fiasco de nos institutions».
Selon lui, «nous aurions dû savoir que l’accusé représentait un danger pour les mineurs. Dans une enquête fédérale de 2004, son nom figurait dans la liste des gens qui avaient payé pour consommer sur internet des images de pédophilie. On a fermé les yeux, sans informer les autorités communales ou le club de foot.»
Second fiasco, avait martelé l’avocat : «L’Office de protection de l’enfance (OPE) a donné le statut de famille d’accueil à ce célibataire qui va encore sévir plus de dix ans impunément.»
Depuis, la loi, aussi bien sur le plan fédéral que cantonal, a été aménagée et permet de mieux prévenir ce genre d'abus sexuels. Notamment par un meilleur échange d'informations.
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