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Les Google glass sont à Sierre

L'institut de recherche Icare à Sierre a obtenu un exemplaire des lunettes développées par la société californienne, qui l'invite à développer des applications.

27 déc. 2013, 13:26
Jean-Jérôme Sarrasin (à g.) et Benoît Golay (qui porte les Google glass) œuvrent tous deux au développement d'applications pour ce prototype pour l'institut de recherche Icare.

Ces lunettes, on en parle depuis plus d’un an. Les Google glass sont convoitées dans le monde entier, mais seuls quelques chanceux les ont eues entre les mains. C’est le cas de l’équipe d’Icare au TechnoArk de Sierre. En effet, l’institut de recherche sur l’internet des objets travaille depuis ce mois de décembre sur un exemplaire des lunettes.

Quand les Google glass seront en vente, les utilisateurs y trouveront à peu près les mêmes applications que sur leur smartphones. On l’annonce en Europe, après les Etats-Unis, qui les attendent pour le premier semestre 2014, si on en croit la rumeur. Google l’a confirmé pour 2014, mais sans autre précision de date pour sa sortie officielle. La version, telle que présentée aujourd’hui, permet de prendre des photos (5 Mo pixels) et des vidéos. Il est également possible d'envoyer des messages, de passer des appels téléphoniques ou de suivre une visioconférence. Enfin, naviguer via un GPS et lancer des recherches sur Google fait aussi partie de ses atouts.

Aujourd’hui, une paire de Google glass coûte 1500 dollars aux développeurs. Sur la base d’un concours lancé en février 2013, 1500 paires de lunettes ont été attribuées aux Etats-Unis. Puis chaque développeur parraine trois autres professionnels et ainsi de suite. On estime à dix mille le nombre de Google glass en circulation dans le monde. La Suisse en possède deux pour le moment.

La mission

Après avoir acheté l’objet, l’institut Icare, par son développeur Jean-Jérôme Sarrasin et son responsable de la valorisation Benoît Golay, développe des applications compatibles avec les lunettes.

«En acceptant la mission de Google pour l’élaboration de nouvelles applications, nous nous engageons à donner des nouvelles de nos travaux», révèle Benoît Golay. L’une des présentations se déroulera en février prochain  à Barcelone pour le Global Forum GS1 à Barcelone, puis un peu plus tard le même mois au Mobile World Congress à Bruxelles. «Icare crée l’environnement applicatif» note Benoît Golay. En d’autres termes, il invente et développe des applications compatibles dans le futur avec l’outil de Goggle. Des applications que l’on pourra télécharger dans un magasin virtuel similaire à l’App Store d’Apple.

Le public peut découvrir les applications développées sur Google Glass à Sierre le 31 janvier prochain à l’occasion de la conférence TechnoArk sur l’économie de partage.

Quoi de neuf?

Rien de vraiment neuf dans ce nouvel outil annoncé comme une révolution, si ce n’est qu’on a les mains délicieusement libres pour cuisiner en lisant sa recette, se faire conduire par son GPS ou monter des meubles en kit en pestant de tout son cœur contre le constructeur suédois. Toutefois, regarder en haut à droite pour obtenir des renseignements peut s’avérer fatiguant pour les yeux. Sans compter que cela vous fait loucher. Peut-être que lorsque tout le monde en aura, cela paraîtra moins bizarre.

«Si je développe durant des heures avec les lunettes sur le nez, j’ai un peu mal à la tête», avoue Jean-Jérôme Sarrasin. Mais il souligne que l’utilisation se fait de manière ponctuelle.
Si l’environnement est clair, lire l’écran devient difficile. Au final, l’impression que cette nouveauté tant attendue ne propose pas grand-chose de plus que ce qu’offrent déjà les smartphones.

Mais nous avons testé la version beta (36 grammes), et il est fort probable que les lunettes seront améliorées lors de leur mise sur le marché courant 2014 pour les Etats-Unis, et plus tard pour le reste du monde. On espère notamment que le fabricant proposera une option pour les utilisateurs qui portent déjà des lunettes. Le prix pour le public variera, selon la rumeur, entre 300 et 800 dollars.  

Infos: inscriptions pour la conférence  sur www.technoark.ch/conference

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