Elisabeth Duc, la femme québécoise du patron du restaurant blanc Cher-Mignon, est là depuis seize ans. Elle a vite compris que blanc et jaune n’étaient pas que de simples couleurs à Chermignon. «J’ai mis une seule fois des fleurs jaunes dans le restaurant et on m’a rapidement fait comprendre que ça n’allait pas.»
Le décor est planté pour partager le dernier repas avec les présidents des deux grands partis qui sont amenés à disparaître avec la fusion de Crans-Montana, Alexandre Borgeat le blanc et Claude Naoux le jaune.
Les coups n’ont pas manqué de voler
Il y a quelques années, les coups pouvaient être durs entre les deux clans, comme ils se définissent. «Cette dénomination a eu une connotation négative, c’est vrai, reconnaît Alexandre Borgeat. Pourtant, il y a un aspect positif, d’entraide, de solidarité très positif.» Claude Naoux abonde dans ce sens. «L’année passée, un membre était malade...