« C’est une année record », se réjouit Darinka Mabillard, co-présidente de l’événement. 350 samedi et 260 dimanche, c’est le nombre de véhicules qui ont pris possession de la place à proximité du Télécabine de Cry d’Er.
Dimanche, les curieux déambulaient et beaucoup s’arrêtaient devant deux Willys restaurées, datant de la Seconde Guerre mondiale. Si certains étaient présents pour la première fois, d’autre sont fidèles des fidèles du Jeep Heep-Heep depuis ses débuts, il y a vingt ans. « Je viens chaque année avec des amis. Pour moi, la Jeep est un véhicule mythique, capable d’aller dans des endroits très difficiles d’accès », confie Patrice Gaspoz. Il vient chaque année avec son « clan d’Evolénards » et offre la raclette à qui le veut.
Un peu plus haut, l’ambiance est toujours aussi conviviale mais les sensations bien plus fortes. À 14h30 démarre la montée du canyon. En colonne, les 64 inscrits attendent leur tour. La plupart des véhicules n’ont pas de peine à franchir les premiers obstacles. C’est surtout la dernière montée qui leur donne du fil à retordre. « Les véhicules des années 40 sont moins avantagés, car moins puissants », explique Stéphane Rey, le président du F.R.J.C. (Fédération Romande Jeep Club), le club qui a imaginé et organisé ce rassemblement.
Difficile de départager les participants. Ainsi, ne sont récompensés que ceux qui sont arrivés au sommet.
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