La population de Chippis était invitée vendredi soir à une séance d’éclaircissement sur les teneurs en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) décelées de janvier à fin mars 2017 à la surface du sol de leur village.
Si le problème de santé publique les préoccupe, les Chippiards craignent également de subir une sorte de deuxième LAT et de voir chuter la valeur de leurs terrains.
Joël Rossier, chef du Service de l’environnement, revient sur les principales questions soulevées vendredi.
Les molécules présentes sont potentiellement cancérigènes, mais leur concentration n’est pas préoccupante: il faut rappeler qu’il faut manger ces molécules de manière régulière et sur une longue durée pour qu’elles deviennent un problème. En lavant bien les légumes des jardins et en laissant les enfants jouer sur des sols enherbés, l’exposition à ces molécules est réduite à son niveau normal.
Oui. Les HAP ne sont pas solubles dans l’eau et lorsqu’ils se retrouvent...