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Le Ministère public valaisan ouvre une enquête préliminaire contre Jean-Marie Bornet

Une juge du Tribunal de Martigny a dénoncé pénalement Jean-Marie Bornet, chef de la prévention et de l'information de la police cantonale, auprès du ministère public cantonal.

07 nov. 2016, 21:55
/ Màj. le 08 nov. 2016 à 06:37
Le chef de l'information de la police valaisanne, Jean-Marie Bornet, fait l'objet d'une enquête judiciaire.

Jean-Marie Bornet a-t-il abusé de son autorité ? Une juge du tribunal de Martigny a déposé une dénonciation pénale à l’encontre du chef de l’information et de la prévention à la police cantonale. Une information confirmée par le Ministère public valaisan qui a ouvert une enquête préliminaire. Cette dénonciation concerne des soupçons d’abus d’autorité et d’instigation à faux témoignage.

Jean-Marie Bornet est intervenu dans le cadre d’une affaire judiciaire concernant un de ses proches qui vient d’être condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis pour mise en danger de la vie d’autrui. Des faits qualifiés de graves par la juge. En août 2015 à Isérables, ce proche avait tiré sur un chalet.  Dans le jugement condamnant ce proche, le tribunal de Martigny estime que les agissements de Jean-Marie Bornet «dépassent dans une large mesure ce qui est habituel pour un homme inquiet pour un proche.»

L’enquête devra déterminer si Jean-Marie Bornet a agi en toute légitimité pour protéger un proche ou si le porte-parole et responsable de la prévention de police valaisanne est allé trop loin. Le Ministère public valaisan rappelle que Jean-Marie Bornet bénéficie de la présomption d’innocence. Interrogé par le Nouvelliste, Jean-Marie Bornet dit avoir «la conscience parfaitement tranquille» et être resté «strictement dans un rôle privé, sans procéder à aucune pression sur quiconque.»

Retrouvez l'intégralité de cet article et la réaction de Jean-Marie Bornet dans nos éditions papier et numériques de mardi.

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