Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Huit chatons jetés vivants dans une rivière à Vétroz

Huit chatons ont été jetés vivants dans un canal à Vétroz. Sept d'entre eux sont morts. Une plainte pénale sera déposée.

25 avr. 2018, 16:26
Sur les huit chatons jetés vivants dans le Canal du Milieu de Vétroz, quatre ont été retrouvés morts et trois ont dû être euthanasiés.

L'histoire est horrible: huit chatons ont été jetés vivants dans le canal du Milieu à Vétroz, vendredi dernier. Ils ont été retrouvés par un promeneur qui a tout de suite averti le garde champêtre des communes de Vétroz, Ardon et Chamoson. Quatre chatons étaient morts, trois ont dû être euthanasiés et le dernier est actuellement soigné par le refuge de la SPA Valais à Ardon. Une dénonciation pénale sera déposée par Me Stéphane Riand, mandataire de la SPA Valais.

Un seul chat encore en vie

C'est en fin d'après-midi, vendredi 20 avril, qu'un promeneur a entendu des chatons miauler dans le canal vétrozain. Il a alerté immédiatement le garde champêtre qui s'est rendu sur place. Le promeneur a lui-même sorti de l'eau quatre chatons vivants, le garde champêtre retirant du canal quatre chatons morts. Les animaux encore en vie ont été acheminés au refuge de la SPA Valais à Ardon où ils ont été pris en charge.

Malheureusement, trois ont dû être euthanasiés par le vétérinaire du refuge, car leur cordon ombilical était enroulé autour de leur corps et les pattes étaient nécrosées. Le dernier chaton survivant est actuellement soigné 24 heures sur 24 par un employé du refuge, qui met tout en œuvre pour le sauver (bouillottes, biberons jour et nuit).

«Acte de barbarie»

Les huit chatons provenaient de deux portées différentes. Les plus jeunes étaient âgés d’un ou deux jours seulement et avaient encore leur cordon ombilical, alors que les autres chatons avaient une semaine de plus. «La SPA s’indigne du fait qu’une souffrance inutile soit infligée à des animaux, alors qu’une structure est mise en place pour éviter de tels actes de barbarie», relève Stéphane Riand. 

La SPA Valais met à disposition une cage devant son refuge, où les gens peuvent amener de nuit, anonymement, les animaux dont ils ne peuvent se charger. «Force est de constater qu’il est absolument scandaleux, au XXIe siècle, de jeter dans une rivière deux portées de chatons, vivants, dans un sac en plastique», crie Stéphane Riand.

Le vétérinaire cantonal Eric Kirchmeier avoue "que ce sont des actes choquants. Heureusement, ce genre de cas est peu fréquent." Cet acte de violence est répréhensible pénalement selon la loi sur la protection des animaux. La SPA entend dénoncer le cas auprès des autorités compétentes afin qu’une enquête soit diligentée, confirme Stéphane Riand. Si l'auteur est appréhendé, il risque une condamnation en jours-amende. L'Office vétérinaire cantonal peut alors ouvrir un volet administratif à l'affaire. "Des mesures peuvent être prises pour restreindre ou même retirer la détention d'animaux", conclut Eric Kirchmeier.


 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias