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Gel: à l'instar de Savièse, Chamoson, Ardon et Sion élaborent des mesures d'aide

Alors que la commune de Savièse annonce que les taxes d'irrigation et la pose de la confusion sexuelle ne seront pas facturées aux propriétaires de vignes en 2017 et 2018 suite à l'épisode de gel, d'autres communes du Valais central mettent en oeuvre des mesures, comme Ardon, Chamoson et Sion.

27 avr. 2017, 14:31
/ Màj. le 27 avr. 2017 à 15:00
Alors que les vignes ont été durement touchées par le gel en Valais central, des communes réagissent.

Alors que Savièse annonce qu'elle ne facturera pas les taxes d'irrigation et la pose de la confusion sexuelle aux viticulteurs en 2017 et 2018 pour aider les agriculteurs touchés par le gel, d'autres communes du Valais central annoncent des mesures pour soulager les pertes. 

A Ardon, le secteur de la Botza est régulièrement en prise au gel printanier, qui a cette année détruit 90% des vignes. "Les producteurs réflechissent à la mise sur pied d'un consortage pour irriguer plus largement cette zone et lutter par aspersion. Dans ce cadre, la commune pourrait par exemple mettre les conduites à disposition, voir ouvrir des puits de pompage, mais tout ça n'est qu'au stade de la discussion. Il faut déjà attendre que le postulat soit déposé en mai au Conseil d'Etat", détaille le président Pierre-Marie Broccard. 

A Chamoson, la commune a érigé un catalogue de mesures possibles pour aider les vignerons. "Certaines sont du ressort communal - comme un échelonnement des paiements des taxes communales - d'autres concernent le canton, les syndicats ou encore la Chambre valaisanne de l'agriculture", avance le président Claude Crittin, également président de la Société des encaveurs du vin du Valais. "Ce qui est important est d'avancer groupé et de réunir tous les acteurs autour de la table".

A Sion, une problématique complexe

Alors que ces communes comptent majoritairement des vignes sur leur territoire, la ville de Sion fait face à une problématique plus complexe. "Nous avons des vignes, des pommiers, des abricotiers. Le Conseil municipal s'engage à aider les agriculteurs, viticulteurs et arboriculteurs touchés par le gel, mais nous devons étudier les pistes qui s'appliquent au mieux aux uns et aux autres. Et nous le ferons de concert avec le Canton et la Confédération", détaille Philippe Varone, président de la Ville. 

D'autres restent ouvertes à la discussion 

Ailleurs dans la plaine du Valais central, les autres communes ne peuvent pour l'heure pas annoncer de mesures particulières. Toutes doivent dresser le constat précis des dégâts. A Miège tout comme à Saint-Léonard, les présidents se disent toutefois ouverts à la discussion avec les propriétaires et les vignerons. "Personnellement, je verrais surtout des aides liées aux infrastructures (routes, murs en pierres sèches, etc.) qu'un apport d'argent", ajoute Olivier Cottagnoud, président de Vétroz. 

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