L’EMS de Gravelone teste depuis six mois un système de géolocalisation faisant intervenir deux objets devenus banals: une montre-bracelet connectée, portée par le patient, et un smartphone, outil de travail portable du personnel soignant.
Présenté ce jeudi matin à la presse et qualifié de première européenne, ce système de géolocalisation en temps réel permet aux patients «une liberté en toute sécurité», selon les mots d’Alexandre Clot, directeur de l’EMS de Gravelone.
«La poire de lit et le bouton d’alarme dans les WC de la chambre ne répondent plus aux besoins de mobilité des résidents d’EMS», estime Jean-Luc Michoud, directeur de l’entreprise LPS, société qui revend la solution à Gravelone. Un système qui a coûté quelque 300 000 francs à l’EMS, qui abrite 72 résidents. Son développement a été suivi et validé par le préposé valaisan à la protection des données, Sébastien Fanti.