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Deux députés UDC valaisans dénoncent "de graves dysfonctionnements" à l'Etat du Valais

Deux députés dénoncent de "graves dysfonctionnements" au sein de l'Etat du Valais dans le cadre des inondations de terrains agricoles par le Rhône en 2012 dans la région sierroise.

06 déc. 2017, 11:06
/ Màj. le 06 déc. 2017 à 15:20
Blaise Melly et Albert Pitteloud mercredi matin à Sion en conférence de presse.

Suite à la décision du Tribunal fédéral (TF) qui a donné raison cet été à Albert Pitteloud contre l’Etat du Valais dans l’affaire des inondations de ses terrains agricoles de Pramont, ce député UDC a convoqué la presse avec un autre député de son parti, Blaise Melly, pour dénoncer, sur la base de documents issus du dossier judiciaire, «de graves dysfonctionnements au sein du Département cantonal des transports, de l'équipement et de l'environnement qui risquent de faire perdre aux contribuables valaisans plusieurs millions de francs.»

>> A lire aussi : Un agriculteur gagne au Tribunal fédéral contre l'Etat du Valais

Les deux élus estiment que l’Etat a commis une grave erreur en dégageant de sa responsabilité une des entreprises ayant creusé le Rhône avant les inondations.

Albert Pitteloud, qui dénonce «une forfaiture collective planifiée», demande avec Blaise Melly que les responsabilités de chacun soient déterminées, mais «refuse de demander la démission de Jacques Melly, sans savoir s’il était au courant des agissements de ses subordonnés.»

Tony Arborino, chef de l'Office valaisan de la construction du Rhône, conteste la version des faits présentée à la presse. "Le dossier est très complexe et les éléments sont partiels et sortis de leur contexte", a-t-il indiqué à l'ats.

Selon lui, le Tribunal fédéral dans son arrêt du 28 juin dernier "ne ferme pas la porte à l'une ou l'autre responsabilité". L'Etat du Valais a "adapté sa stratégie et ouvert une action en justice contre les deux entreprises".

Le canton compte bien se faire rembourser les 4 millions de francs qu'il a préfinancés. "Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour que les intérêts de l'Etat, et donc des contribuables valaisans, soient préservés", assure Tony Arborino qui ne souhaite pas en dire plus afin de ne pas entraver l'action en cours.
 

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