Quand on veut changer quelque chose, on bouge, on fait quelque chose, on crie, on va quelque part. Lors d’une conférence d’Amnesty International sur les droits humains, l’artiste valaisanne Estelle Borel se prend une claque. «J’ai ressenti le besoin de m’engager, de m’investir, de faire quelque chose à mon échelle», se souvient-elle.
Petit à petit émerge l’idée d’un projet ambitieux et loin d’être simple. Allier art du cirque et défense des droits humains. Un véritable challenge à découvrir cette semaine sur les planches du Théâtre sédunois Interface.
Des images qui font tilt
«C’est vrai que cela nous a demandé un grand travail de réflexion», avoue Estelle Borel. Et pourtant sur scène, certaines images font tilt. Logiques, évidentes. Comme ce fil de funambule pour illustrer le périple des migrants. Cramponnés à leur baluchon, la traversée des réfugiés est dangereuse, compliquée, risquée. Certains tombent, disparaissent alors que d’autres atteignent l’autre côté,...