Crans-Montana veut devenir une marque. Fini, la station, ses contours politiques plus ou moins clairs et son esprit de clocher, qui, pour Samuel Bonvin, responsable marketing et événements de Crans-Montana Tourisme et Congrès (CMTC) «n’ont aucun sens pour nos clients». On parle désormais de région, de destination. On n’a plus peur de se montrer au cœur d’une vaste zone à 3 heures de Lucerne, à 2 h 30 de Milan ou à 1 h 30 de Zermatt. «C’est la différence qui fait la marque et non la marque qui fait la différence», précise Bruno Huggler, le directeur de CMTC.
De beaux atouts
De la plaine à la montagne, la destination Crans-Montana peut compter sur de nombreux acteurs. Des gens qui doivent tous se sentir impliqués. «Chacun doit voir Crans-Montana comme une entreprise dont il est un élément clé. Le client d’un des partenaires est avant tout le client...