"Impressionnant" , "monstrueux" , "inimaginable" . De retour du Népal, Céline Mariéthoz peine à trouver les mots pour restituer l'ambiance himalayenne. Et les images qu'elle a ramenées de là-haut ne livrent qu'un échantillon de l'ensemble. Mais elles ont toutes ce signe distinctif: une sensation de profondeur, une impression de vide. Dans un ciel toujours bleu, les sommets dessinent une architecture effilée, quasi gothique. Une architecture à la recherche de verticalité, où les jeux de lumières et de couleurs se multiplient. Partie pour y gravir le Gimigela, un pic à 7350 mètres, par une voie inédite (voir "Le Nouvelliste" du 5 novembre), la Valaisanne a dû se rendre à l'évidence. La montagne l'a repoussée, tel un pion minuscule.
Savoir renoncer
C'est qu'avec ses cinq collègues, elle s'aventurait en terre inconnue. Certes, il y avait avec elle le guide français Jean Annequin, auteur d'une première tentative en 2003. Mais en dix ans,...