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Daillon: l'oncle du forcené touché par les tirs

Un Valaisan de 33 ans a tiré une vingtaine de coups mercredi soir depuis son appartement puis directement dans une ruelle de Daillon tuant trois personnes. Deux autres villageois ont été blessés, dont l'oncle du forcené.

03 janv. 2013, 16:26
Le lieu du drame à Daillon est bouclé.

Le Valaisan de 33 ans qui a tué par balles trois personnes et en a blessé deux autres mercredi soir à Daillon a été neutralisé par la police, qui a dû faire feu sur lui. Grièvement blessé au thorax, il est hospitalisé aux soins intensifs.

Les policiers et les autorités ne connaissent pas encore les motivations du tireur. Ce dernier est le neveu d'un des hommes blessés.

Les trois personnes décédées sont trois femmes âgées de 32, 54 et 79 ans. Elles habitent Daillon. Les deux blessés sont deux hommes âgés de 33 (touché au bassin) et 64 ans (blessé à une épaule). Une des personnes tuées est maman de jeunes enfants. On a appris que son mari figure parmi les blessés.

Peu après 20h30, l'individu a tiré une vingtaine de coups depuis son appartement puis ensuite directement dans la ruelle, n'hésitant pas à viser à travers les fenêtres des habitations voisines. Il a utilisé deux armes: un fusil de chasse à double canon et ... un mousqueton. Actuellement, selon les registres, il ne détient aucune arme. L'enquête devra donc déterminer l'origine de ces armes et des munitions utilisées.

Connu des services de police

Le tueur présumé est sans emploi, au bénéfice d'une rente AI. Il avait fait un séjour dans un hôpital psychiatrique en 2005. A cette occasion la police avait saisi des armes à son domicile. Il était aussi connu pour consommation de drogue. Placé sous tutelle, il n'avait jamais proféré de menaces selon les autorités locales.

Village sous le choc

Une cellule psychologique a été mise en place à l'intention des familles des victimes et aussi des témoins du drame. Selon des témoignages recueillis par plusieurs médias, plusieurs personnes se sont claquemurées dans les établissements publics où ils buvaient un verre au moment de la fusillade.

Jeudi matin, les rues étaient désertes et une partie du village de 400 âmes était encore interdit d'accès par la police. Sur la commune de Conthey, qui compte dix villages, nombre des 7000 habitants ont des amis ou des parents à Daillon, explique le président de la commune Christophe Germanier.

Lui-même est proche de l'une des victimes, confie-t-il. Mais toute la population est ébranlée. "Conthey est en deuil, que dire sinon que les mots n'ont que peu de sens" ajoute un président particulièrement touché et ému par un acte qu'il ne parvient pas à comprendre.

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