Un étrange ballet a pris place aux Mayens de Conthey. Au milieu d’une prairie fraîchement fauchée, des menhirs miniatures sont sortis de terre, dessinant un cercle et une allée de pierres dressées. Au cœur de cette allée, un petit groupe d’une dizaine de personnes s’affaire encore. Genoux au sol, mains dans la terre, ces étudiants d’un genre nouveau parachèvent un travail débuté la veille déjà.
Leur objectif ? Etudier les rayonnements telluriques émis par le noyau de la terre et par les veines d’eau souterraine. «Ce sont en résumé des courants électriques. Il en existe une trentaine dont quatre qui ont des effets néfastes pour l’être humain, explique Damien Evéquoz, géobiologue et sourcier de profession. Avec de l’entraînement et de l’expérience, chacun peut être capable de les distinguer, un peu comme les œnologues le font avec le vin.»
Mais avant de pouvoir différencier les ondes telluriques entre elles, les élèves de l’école suisse de géobiologie et sourcellerie, dont Damien Evéquoz est le fondateur, doivent apprendre savoir les repérer.
Retrouvez l'intégralité de ce reportage dans nos éditions papier et numérique du jeudi 25 août 2016.