Le "Groupement apolitique pour la défense des intérêts de la municipalité de Chermignon" débouté par le Conseil d'Etat. Le gouvernement valaisan a déclaré ce mardi "irrecevable" son recours déposé en date du 23 mars suite au refus du conseil municipal chermignonard de reconsidérer le principe de la fusion des municipalités de Chermignon, Montana, Randogne et Mollens.
Une fusion acceptée en votation populaire le 14 juin 2015, un scrutin dont le groupement demandait aussi l'annulation.
Pour le Conseil d'Etat, "le recourant ne pouvait se prévaloir d'un intérêt concret et actuel digne de protection à l'annulation de la décision communale attaquée, compte tenu de la décision du Grand Conseil du 9 mars 2016 relative à la fusion des communes municipales de Chermigon, Montana, Randogne et Mollens". Les députés s'étaient prononcés quasi unanimement pour la décision de fusion par 86 voix contre 1.
La décision du parlement valaisan, qui n'a pas fait l'objet d'un recours au Tribunal fédéral, rend sans intérêt un nouveau vote de l'assemblée primaire de Chermignon, précise le communiqué.
Qui ajoute que le groupement n'a pas qualité de recourant, étant donné qu'il n'a pas de personnalité juridique, n'étant pas organisé en association.
Le communiqué du canton explique enfin qu'une partie des griefs et conclusions du recourant sortaient manifestement du cadre du litige.