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Le président de Chamoson justifie le choix de réserver la zone chalet de la commune pendant deux ans

La commune de Chamoson publie via une enquête publique sa volonté de bloquer l'ensemble de sa zone chalet pendant deux ans au maximum. Claude Crittin, président de Chamoson, justifie ce choix.

30 juin 2016, 16:45
/ Màj. le 01 juil. 2016 à 12:22
Claude Crittin, président de Chamoson. Le Conseil communal a choisi de réserver la zone "chalet" de la commune.

Les autorités chamosardes suivent les pas de la commune de Vex. Dans une publication parue dans le "Bulletin officiel" de vendredi, la commune annonce qu’elle va réserver l’ensemble de sa zone "chalet", soit les secteurs de Pathier, Mayens-de-Chamoson, Vérines, Némiaz et Châtelard pendant deux ans.

La commune entend ainsi modifier l’affectation de la zone "chalet" et les règles de construction y relatives et permettre une mise en œuvre des nouvelles exigences de la loi sur l’aménagement du territoire de manière rationnelle et respectueuse du principe d’égalité de traitement des propriétaires de terrains.

"Rien ne sera entrepris à l’intérieur de cette zone qui puisse compromettre la réalisation des objectifs communaux et l’établissement des plans", indique encore l’enquête publique. 

Une décision "indispensable"

Rencontré vendredi matin aux Vérines, le président de Chamoson, Claude Crittin, estime que cette décision est la meilleure solution pour l'avenir de la commune. "C'est une décision logique et obligatoire. Elle est certes un peu en avance sur notre planning, mais elle demeure indispensable." 

Selon les propos de Claude Crittin, dire que tout sera bloqué est faux. "Nous bloquerons ce qui n’est pas en adéquation avec l’ancien et le nouveau plan d’aménagement. Ce qui ne signifie pas qu’aucune construction ne se réalisera dans cette zone. Mais les autorisations seront données uniquement si cela est conforme avec nos plans et si le préavis du service du développement territorial est positif."

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numériques du 2 juillet. 

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