Né une seconde fois il y a 12 ans, le carnaval de Saint-Léonard et ses quatre jours de fête rassemble environ 500 personnes par soirée, près de 6000 le dimanche pour le cortège. Les bistrots du centre du village se mêlent à la fête et la majorité des habitants participent. Tout n’est pas pour autant simple dans les coulisses. A St-Léo aussi, le souci principal réside dans la relève du comité. «Nous sommes sept, et quatre personnes partent après ce carnaval. Même s’il y a déjà des gens prêts à s’engager, il faut plus d’intérêt de la jeunesse pour conserver l’âme de notre fête», relate Jean-Marc Iten, membre du comité qui partira après l’édition 2017.
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Lors de la dernière assemblée générale, le comité a mis en garde les personnes présentes en menaçant la fin du carnaval. «C’était pour provoquer des réactions. Le carnaval va bien, mais il faut qu’on trouve du monde, même si c’est clair que ça prend du temps», souligne Aurélien Tissières, président du comité qui le restera. Derrière ce manque de relève apparaît un problème plus large dans la société selon les deux membres du comité. «Les gens ont moins envie de s’investir sur le moyen terme».