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Attaques à l'arme blanche à Longeborgne: trois blessés et un mort

De nombreuses patrouilles de police ainsi que des chiens et un hélicoptère ont été engagés dans les gorges de la Borgne dimanche matin. Trois personnes ont été blessées. Un corps sans vie a été retrouvé dans le lit de la Borgne dans l'après-midi. Il n'y aurait pas de motifs religieux, selon les premières investigations.

25 déc. 2016, 13:41
/ Màj. le 25 déc. 2016 à 20:59
Fort déploiement policier à Bramois dimanche matin dans les gorges de la Borgne.

Drame dimanche matin sur le chemin menant à l'Ermitage de Longeborgne à Bramois. Peu après 9 heures, une dame d'une septantaine d'année, blessée par une arme blanche, s'est présentée aux urgences de l'hôpital de Sion.

Sur les indications de cette dernière, la police s'est immédiatement rendue à Bramois, sur le chemin menant à l'Ermitage de Longeborgne. Dans ce secteur, deux personnes ont été découvertes blessées, également à l'arme blanche. Il s'agit de deux hommes, l'un d'une septantaine d'années et l'autre d'environ 30 ans. Ce dernier, grièvement atteint, a été héliporté à l'hôpital de Sion. 

Gros dispositif

Un important dispositif de bouclage et de recherches a été mis en place par la Police cantonale, en collaboration avec la Police municipale de Sion. Des recherches dans la zone sécurisée ont permis de découvrir à 15h30, dans le lit de la Borgne, le corps d'un homme décédé dont on ne peut exclure qu'il soit en lien avec les événements du matin. Il existe en effet un lien de parenté entre cette personne et celle grièvement blessée héliportée à l'hôpital de Sion. "Il n'y a pas de personne potentiellement dangereuse dans la nature", précise Nicolas Dubuis, le procureur général. 

Pas des motifs religieux, et appel à témoins

A ce stade de l'enquête, aucun élément ni indice ne permet d'établir que l'agression a eu lieu pour des motifs religieux.Une instruction a été ouverte par le Ministère public. Beaucoup de points restent encore flous à ce stade, selon le procureur général. Des agents de police étaient par ailleurs toujours sur place dans la soirée de dimanche. 

A la demande du Ministère public, la police cantonale prie toutes les personnes pouvant fournir des renseignements sur cet événement de contacter la centrale d'engagement au 027 326 56 56.

Réaction à Longeborgne

Sur les réseaux sociaux, des citoyens et personnalités se sont rapidement manifestés en ce jour de Noël.

Du côté de l'Ermitage, on a été directement impliqué dans ce triste fait divers. "Il n'y a pas eu de messe, car les fidèles se faisaient arrêter par une personne qui les agressait", relate le Père François, le recteur de l'Ermitage. L'un des blessés a pu rejoindre le lieu saint et a été soigné sur place avant d'être pris en charge par les secours.

 

 

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