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ALRV SA: la commune de Crans-Montana ordonne l’arrêt des travaux du village touristique de la société russe à l’Aminona

La société Aminona Luxury Resort Village SA (ALRV SA) n’a pas versé les garanties financières promises ni respecté les exigences communales. Les autorités de Crans-Montana lui ont donc ordonné de stopper les travaux.

26 avr. 2017, 18:07
/ Màj. le 27 avr. 2017 à 06:42
L'état du chantier d'Aminona Luxury Resort Village SA le 26 avril 2017.

"Nous avons eu un rendez-vous durant lequel ALRV SA nous a demandé une rallonge de temps, expliquant qu’ils avaient quelques soucis pour rapatrier leurs liquidités. Ce nouveau délai leur fut accordé pour leur permettre de se retourner, avec pour exigences supplémentaires de se limiter aux travaux des routes et des infrastructures et de ne pas attaquer les fondations des bâtiments. Ce qui n’a pas été respecté", commente Nicolas Féraud, président de Crans-Montana. D’où l’envoi de ce courrier recommandé.

Rester ferme et crédible

Sans vouloir être alarmiste, Nicolas Féraud relève que la décision du conseil communal a été essentiellement motivée par le devoir d’être crédible et ferme "pour ne pas arriver à un point de non-retour."

Question crédibilité, ALRV SA en prend un coup. Le méga projet devisé à 650 millions sortira-t-il un jour de terre?

"Bien sûr!" affirme Anna Pozdnyakova. La manager de projet pour ALRV dit ne pas être en charge des questions financières, mais le montant évoqué la surprend. "Je n’en ai jamais entendu parlé. Ni des contraintes liés aux fondations des bâtiments. Peut-être y a-t-il une incompréhension entre les parties?" 

Selon elle, "les travaux des infrastructures et des routes étant terminés, nous avons tout naturellement commencé les fondations des bâtiments. Et toutes les entreprises sont payées. Dès que les questions administratives avec la commune seront réglées les travaux continueront."

Quid de la télécabine d’Aminona?

La société russe avait conclu un arrangement avec CMA pour redonner vie à la télécabine reliant Aminona au domaine skiable. ALVR SA s’engageait à payer l’entier de l’infrastructure, soit 13 millions de francs. L’arrêt des travaux remet-il en question cet engagement? Philippe Magistretti, directeur général et président de CMA ne l'espère pas. "CMA ne veut pas voir cette partie du domaine négligée ou fermée durant de longues périodes par difficultés d’accès". 

Développement dans nos éditions numériques et papier du 27 avril 2017.

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