Un étrange ballet a pris place au cœur des Mayens de Conthey. Au milieu d’une prairie fraîchement fauchée, des menhirs miniatures sont sortis de terre, dessinant un cercle et une allée de pierres dressées. Au centre de cette allée, un petit groupe d’une dizaine de personnes s’affaire encore. Genoux au sol, mains dans la terre, ces étudiants d’un genre nouveau parachèvent un travail entamé la veille déjà. Leur objectif? Etudier les rayonnements telluriques émis par le noyau de la terre et par les veines d’eau souterraines. «Ce sont en résumé des courants électriques. Il en existe une trentaine dont quatre qui ont des effets néfastes pour l’être humain, explique Damien Evéquoz, géobiologue et sourcier de profession. Avec de l’entraînement et de l’expérience, chacun peut être capable de les distinguer, un peu comme les œnologues le font avec le vin.»
Au-delà de la connaissance intellectuelle
Mais avant de pouvoir différencier...