Il est arrivé à Crans-Montana par amour. En 1996. Délaissant Gstaad pour trouver un écrin digne de la nouvelle passion qu’il éprouvait pour Kristina, la femme qu’il épousera en 2002 et qui sera sa dernière compagne. «Nous avons trouvé ici notre Shangri-La», écrivait Roger Moore en décembre 2001 dans un billet paru dans «La vie à Crans». Comparant ainsi le Haut-Plateau au lieu féerique du roman de James Hilton «Les horizons perdus». Il nous a quittés hier. Sir Roger Moore (il a été anobli en 2003) a vécu jusqu’aux dernières heures dans son chalet de Crans-Montana.
Un vrai gentleman
«Un vrai gentleman!» Ces mots reviennent comme un leitmotiv dans la bouche des gens qui l’ont côtoyé en Valais.
Walter Loser, à la tête de l’office du tourisme lorsque l’agent 007 est venu pour la première fois à Crans-Montana, se souvient: «Il cherchait un chalet au pied des pistes, pour pouvoir...