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Un ambassadeur du Valais au perchoir

Jean-François Fournier - Rédacteur en chef

30 nov. 2010, 05:01

Depuis son élection au National, je ne compte plus les fois où je l'ai interrogé. Où il m'a glissé une analyse, une information dans la salle des Pas perdus. Et surtout, où il m'a présenté des collègues de parti sur une terrasse ou au Café fédéral. Souvent d'ailleurs autour d'une de ses bouteilles, bien présentes sur la scène politique.

Car Jean-René Germanier est le boss, épaulé par son neveu Gilles Besse, d'une entreprise viticole familiale qui remonte au XIXe siècle et qui réalise aujourd'hui près de 10 millions de chiffre d'affaires. La troisième génération, moderne, créative, capable d'ajouter les vins d'Alinghi au fleuron du Bon Père William. Conseiller national radical après-guerre, Francis, son papa, aurait été très fier de lui. Pour sûr!

Quand on interroge ses collègues, ils utilisent les mêmes mots pour décrire le nouveau premier citoyen du pays: gentillesse, fidélité, sérieux, solutions concrètes plutôt que polémiques gratuites....

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