Xavier Rosset n’est pas comme vous. Lorsqu’en 2005, vous apprivoisiez vos nouveaux carving, lui se classait deuxième de l’Xtreme de Verbier. Quand vous aviez le vertige, il s’envolait en parapente ou sautait en parachute. Vous vous trouviez peu sociable? Il «vivait le moment présent», seul, 300 jours sur une île déserte du Pacifique sud.
Un objectif: la rencontre
Depuis toujours, l’aventurier bagnard multiplie les expériences hors norme. Son nouveau projet - Fly the world - est un tour du monde en ULM. «Ou plutôt 400 jours à la rencontre des gens. Car l’ULM n’est pas le raison d’être du voyage, mais l’outil me permettant de gagner des terrains d’ordinaire inaccessibles.»
Car le pilote n’a pas prévu de visiter les capitales des cinquante pays où il se posera. «Je préfère rencontrer les gens qui vivent ailleurs que dans les villes. Des pêcheurs groenlandais, des Khmers du Cambodge et des aborigènes d’Australie...