«C'est terrible! Mais de quel droit vous l'avez abattue?!». «Une vache n'est pas un lion.» La Toile a exprimé son mécontentement à la suite du fait divers qui a eu lieu ce samedi dans la région de Bovernier. Après s'être échappée de son parc, une vache paniquée a semé la pagaille sur la route avant d'être abattue par un garde-chasse. Une décision prise par la police cantonale. Etait-ce la seule possible?
Des intervenants ont «failli y rester»
Sébastien Roh, responsable des gardes-chasse du Valais romand, explique: «Il s'agissait d'une décision de sécurité publique, l'animal n'était plus maîtrisable. Pour anesthésier une bête, il faut s'en approcher davantage que pour la tirer et il y avait des difficultés à le faire. Certains policiers et le garde-chasse ont pris des risques et «failli y rester».
Pour le vétérinaire cantonal Jérôme Barras, «une pesée d'intérêts est faite entre la sécurité, la souffrance animale et le maintien de la vie. Je fais totalement confiance à ceux qui ont choisi d'abattre la vache. Personne ne tue ces animaux pour le plaisir».