Haches et épées braquées vers le ciel, douze vikings s’avancent en direction d’autant de soldats tout droit sortis du Moyen Age. Le pas est lent, jusqu’à ce que les armes s’affolent. De puissants bruits d’acier retentissent alors sur le parvis du château de la Bâtiaz. Un à un, les guerriers s’écroulent dans les copeaux d’une arène de trente mètres carrés. Et rebelotte.
Milieu ultra condifentiel
Samedi dernier à Martigny, la fête de la Saint-Jean a rimé avec vikings. Cinquante combattants ont échangé des coups violents, «mais précis et fair-play», tempère Thorfid. Cet Alsacien parcourt régulièrement l’Europe pour s’adonner à sa passion: la reconstitution historique.
Avec son groupe des Odin Følgesvenner, il s’entraîne chaque semaine. Car malgré les apparences, les salves ne sont pas portées au hasard, mais savamment étudiées. «Nous faisons tout pour coller à la réalité de l’époque. C’est ce qui nous distancie des combats grandeur nature»,...