«Mon père était un insatis fait par pudeur. Un grand émotif, un écrivain dont la première préoccupation même face à la mort était d’obtenir un crayon et un bloc-notes A5. Mais il était avant tout Valaisan.» Fils unique de Raymond Farquet, Jean-Luc avait fait le déplacement à Martigny hier pour rappeler que son père était resté viscéralement attaché à ses racines même s’il a résidé à Genève où il a enseigné. Mais aussi pour dire que cet écrivain caustique – qui a su si bien décrire un Valais authentique, loin des clichés touristiques notamment au travers de «La fuite» (1980), du «Vagabond» (1981), des «Peintures valaisannes» (1997) en passant par «La lettre aux Bédjuis» (1999) – aurait été ému s’il avait pu découvrir l’hommage que lui rend, jusqu’en octobre prochain, la médiathèque Valais - Martigny.
Il est vrai que l’espace culturel de l’avenue de la Gare a relevé là...