«Même si la brocante de Martigny demeure intéressante, il faut bien reconnaître que notre profession devient de plus en plus difficile.» Ce week-end, plusieurs brocanteurs professionnels, habitués de la foire de Martigny depuis des décennies, ont fait le même constat. Le métier de brocanteur meurt à petit feu et la tendance semble inexorable.
C’est en tous les cas l’avis de Romain Delaloye d’Ardon, qui en était à sa 30e foire de Martigny: «Je suis brocanteur professionnel depuis vingt ans et je cours les brocantes tout au long de l’année en Suisse. Je suis donc bien placé pour parler de son évolution.»
Des ventes en baisse continue
Romain, dont le stand est plutôt hétéroclite, s’est spécialisé dans les objets designs des années 50 à 70. Il reconnaît qu’on pouvait bien vivre de la brocante à l’époque, mais que la situation a bien changé: «Il y a trente ans, il était difficile...