Non. Olivier Lovey n’est pas tombé, tout petiti, dans un bain argentique. Et non, il n’a pas reçu, pour son anniversaire, un appareil photo. Au sortir du collège, il commence par fréquenter, brièvement, l’EPFL avant d’entamer des études de psychologie et d’obtenir son master. Et un jour, changement total d’orientation. A 27 ans, Olivier Lovey se lance dans le domaine créatif et suit les cours de l’Ecole d’art à Sierre où il commence à faire de la photographie, principalement des portraits et c’est là que le déclic se produit. «Je me suis alors inscrit à l’école de photographie de Vevey, j’ai passé l’entretien et j’ai été pris. Après deux ans, j’ai fait mon diplôme et, depuis six ans maintenant, je travaille en indépendant.»
Transformer la réalité
Effectivement, en regardant les photos d’Olivier Lovey – et particulièrement celles de son exposition «Heimweh» – on se rend compte que le jeune photographe...