«La survie ou la mort». Les mots sont forts. Ils font écho au cri du cœur récemment lancé par la fondation Moi pour Toit, basée à Martigny. L’organisation d’aide humanitaire traverse une grave crise financière qui pourrait remettre en question l’ensemble des projets qu’elle mène, depuis 1987, dans la cité colombienne de Pereira. Son fondateur et président Christian Michellod est à la recherche de 200 000 francs pour mener l’exercice 2017 à son terme. «Les caisses sont presque vides. Nous avons dû puiser dans notre réserve comptable pour pouvoir boucler le mois de septembre. Il en sera certainement de même pour octobre.»
3000 francs investis par jour
Car si Moi pour Toit peut compter sur le soutien annuel de près de 1200 parrains, elle voit la part des donations dites «spontanées» en sa faveur s’éroder depuis quatre ans. Une chute continue et progressive qui s’est accélérée ces derniers mois. Pour...