Cinq fois moins prisée que Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Francigena attire tout de même 40 000 pèlerins par an. A mi-parcours, le val d’Entremont n’est visité que par une minorité de ces marcheurs, puisque l’itinéraire de la ville anglaise de Canterbury à Rome ne s’appréhende plus d’une traite, mais par étapes de quelques semaines.
Vingt ans après son inauguration, célébrée samedi au col du Grand-Saint-Bernard par une centaine de personnes à l’invitation de l’amicale des compagnons de la Via Francigena Valais – vallée d’Aoste, le secteur Martigny-Aoste ne fait l’objet d’aucune statistique de fréquentation. «Nous n’avons pas de chiffres précis, mais il est certain que la Via Francigena ne remplit pas les hôtels comme peut le faire le Tour du Mont-Blanc à Champex», explique Gaëtan Tornay, directeur du Pays du Saint-Bernard.
L’hospice du Grand-Saint-Bernard dit ne disposer d’aucun registre des visiteurs. A entendre les commerçants de la vallée, l’affluence...