«Si j’avais perdu mercredi, je n’aurais pas été catastrophée. Il fallait que cette question, complexe, du partage des compétences soit tranchée une fois pour toutes, ce qui est désormais le cas avec la décision du TF.» L’opposante, à qui les juges de Mon-Repos ont donné raison hier, ne jubile pas. Tout juste se félicite-t-elle d’avoir permis de clarifier une situation juridique floue. «Le TF m’a suivie, en affirmant que les études d’impact doivent être réalisées à l’étape de la planification, et non durant la phase de construction», détaille celle qui souhaite rester anonyme, mais que «Le Temps» du 23 mars 2016 présente comme l’administratrice d’une dizaine de sociétés immobilières à Genève. Et qui est surtout la millionnaire – même si le qualificatif l’agace – cofondatrice de ProVerbier, l’association de défense du paysage de Savoleyres.
Maintenir la qualité de vie
Mais est-ce vraiment uniquement par amour du droit que cette...