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Neige: usagers de la route et du train pris en charge à Vernayaz et Bex

L'hôtel de la Cascade, à Vernayaz, a hébergé 16 personnes dans la nuit de dimanche à lundi. Bloquées par les abondantes chutes de neige, elles n'ont pu reprendre la route que ce matin. A Bex (VD), de nombreux usagers du train bloqué sur les voies ont été accueillis dans la salles communale.

11 déc. 2017, 10:42
/ Màj. le 11 déc. 2017 à 11:23
Bloquées par la neige, 16 personnes ont trouvé refuge à l'hôtel de la Cascade, à Vernayaz.

«Toutes ces voitures qui circulaient dans Vernayaz… ça m’a rappelé l’époque où l’autoroute n’existait pas. Les touristes qui rentraient de vacances devaient passer par le village, ce qui provoquait de longues files.»

Silvano Cecini est propriétaire de l’Hôtel de la Cascade, à Vernayaz. Dimanche, alors que de fortes chutes de neige provoquaient la fermeture de l’A9 durant une bonne partie de l'après-midi, son établissement a été pris d’assaut par les automobilistes restés bloqués. «Ca a commencé vers 17h00. Quelques heures plus tard, notre hôtel était plein à craquer. J’ai même dû refuser des gens», indique Sivano Cecini, qui a hébergé 16 personnes dans la nuit de dimanche à lundi.  

Située au centre du village, la maison d’hôtes «Rêves Gourmands» a quant à elle accueilli deux automobilistes. Tous ont pu reprendre la route lundi, au petit matin.

Pour Blaise Borgeat, le président de la commune, il était important de réagir rapidement face à ces abondantes chutes de neige. «Nous avions dans l’idée d’accueillir les automobiliste malheureux dans notre salle polyvalente. Finalement, ceux-ci ont été bien moins nombreux que prévu. C’est pourquoi nous les avons dirigés vers les établissements publics du village.»

Dans la salle communale de Bex (VD)

Dimanche soir, lors de son retour en Valais, le Nendard Gilles Crettenand a dû interrompre son trajet à la hauteur de Bex (VD). «Le train ne pouvait plus continuer. Des navettes ont été organisées pour transporter les passagers jusqu’à la salle communale où nous avons été pris en charge par des pompiers et la protection civile.»

 

 

Ces derniers se sont notamment occupés de servir du thé et à manger. «Globalement, les gens prenaient bien la situation, même si un certain dépit était visible sur les visages.» Des trains et des bus ont été affrétés pendant la nuit, mais les passagers de certaines localités plus reculées ont dû dormir sur place. «Quand je suis parti vers les 2 heures du matin, la salle s’était déjà vidée au trois quarts», estime Gilles Crettenand.

>>A lire aussi: 400 passagers CFF coincés à Bex jusqu'à 2 heures du matin

 

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