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Elle est la survie de l’hospice

La nouvelle clavendière, une première en 1000 ans, et le nouveau prieur de l’hospice sont en fonction. Reportage à l’aube de l’hiver.

24 oct. 2016, 21:45
/ Màj. le 25 oct. 2016 à 00:01
Grand-St-Bernard, le 18.10.2016. Le prieur Jean-Michel LONFAT, Anne-Marie MAILLARD, premiere femme clavendiere de la congregation et Frederic GAILLARD, diacre et responsable de l'accueil, se rejouissent de vous accueillir a l'Hospice. Les provisions sont faites pour plusieurs mois et tout le monde s'active aux derniers preparatifs avant que la neige ne fige le Col du Grand-St-Bernard et ne rende l'acces a l'Hospice plus difficile. Anne-Marie est responsable de la gestion des achats, de la comptabilite et de l'economat. (Le Nouvelliste/Christian HOFMANN) L'Hospice se prepare pour l'hiver

La route du col du Grand-Saint-Bernard est désormais fermée pour sept mois, au moins. Après la frénésie estivale, l’hospice a retrouvé son calme et se prépare pour la saison d’hiver. Dans le réfectoire, appelé la salle du poêle, les membres de la congrégation du Saint-Bernard, chargés de la bonne marche de l’hospice, évoquent leur réorganisation. Le nouveau prieur Jean-Michel Lonfat, qui a succédé le 2 octobre dernier à José Mittaz, s’entretient avec l’oblate Anne-Marie Maillard, nommée clavendière, et le diacre Frédéric Gaillard, responsable de l’accueil, qui s’apprête à passer son 19e hiver à l’hospice.

La première de l’histoire

Pour la première fois dans l’histoire de l’hospice, c’est une dame, l’oblate (laïque consacrée) Anne-Marie Maillard, qui en est désormais la clavendière, littéralement la gardienne des clés: «Il s’agit du travail de l’économe qui, chez nous, s’appelle le clavendier. Je suis chargée de la gestion de tous les biens matériels de la...

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