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EPAC de Saxon: "Nous ne tolérons ni le racisme, ni l'incitation à la haine"

L'Ecole professionnelle des arts contemporains (EPAC) de Saxon se retrouve sous les feux des projecteurs après qu'un de ses étudiants a publié des dessins racistes sur Facebook. Elle se distancie formellement de leurs contenus et a rencontré la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) lundi pour examiner les mesures à prendre.

24 mai 2016, 11:22
/ Màj. le 24 mai 2016 à 15:35
Patrizia Abderhalden, directrice de l'EPAC.

Pour l'EPAC qui promeut l'ouverture sur le monde en invitant des artistes internationaux et en organisant des voyages d'études à travers le monde, depuis plus de 20 ans, c'est le choc.

L'un de ses étudiants de 3e et dernière année, s'est fait remarquer au cours de ces dernières semaines sur Facebook pour avoir publié des dessins personnels "qui pourraient être en infraction à la norme pénale contre la discrimination raciale", indique Patrizia Abderhalden, la directrice de l'école, qui relève que c'est la première fois que son établissement est confronté à pareille situation.  

Convoqué le 17 mai dernier, le jeune homme âgé de 25 ans, s'est vu signifier sa suspension. "Rien ne laissait penser que cet étudiant pouvait avoir ce type de comportement dans sa sphère privée", explique l'école.

Tolérance zéro pour le racisme

En contact avec la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) et la commission fédérale contre le racisme, l'EPAC va également approcher l'Etat du Valais pour examiner les mesures à prendre en ce qui concerne l'avenir de l'étudiant.

D'ores et déjà, l'école souhaite renforcer la formation sur la thématique du racisme et un nouveau module viendra compléter les cours d'histoire de l'art sur la problématique de la caricature de propagande. 

"Nous ne tolérons ni le racisme, ni l'antisémitisme, ni l'incitation à la haine", conclut Patrizia Abderhalden. 

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