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De nombreuses questions demeurent en suspens suite à l’avalanche du Vallon de Van

Suite à l’avalanche qui a meurtri le Vallon de Van le 8 mars dernier, la commune de Salvan a mis sur pied une séance d’information qui a réuni plus de 250 personnes

23 mars 2017, 15:46
/ Màj. le 23 mars 2017 à 17:15
Quinze chalets ont été détruits.

250 personnes ont assisté à une séance d’information à Salvan suite à l’avalanche qui a ravagé le Vallon de Van, le 8 mars dernier. Résumé de la soirée en quatre questions.

  • Quel est l’avenir du Vallon de Van ?

La carte des zones de dangers doit être revue et réévaluée par les Services de l’Etat du Valais. Il s’agit d’un processus complexe qui va prendre plusieurs mois. En attendant, il faudra établir un état des lieux précis des dégâts, nettoyer et remettre en état le vallon et, pour les propriétaires touchés, attendre les résultats de la réévaluation.

  • Comment ont été délimitées les zones rouges et bleues ?

La carte des dangers date de 1994. A l’époque, un bureau spécialisé a calculé avec rigueur les risques d’avalanche dans le secteur et a estimé, sur la base de ces calculs, que les chalets de Van d’en haut pouvaient être placés en zone bleue. Cette décision a ensuite été validée par les services de l’Etat.

La zone du tracé de l'avalanche délimitée par la ligne rouge

  • Quelle est la probabilité que les zones bleues passent en zone rouge ?

A ce stade, il est impossible de dire si les zones bleues le resteront ou si elles deviendront rouges. Tout demeure ouvert, mais il faut savoir que pour reconstruire ou rénover des chalets touchés dans des zones de danger, des conditions très contraignantes concernant la résistance des bâtiments devront être respectées.

  • Qu’en est-il des mesures de protection ?

En raison du rapport disproportionné entre le coût et l’efficacité, aucune mesure, du genre paravalanches ou minages préventifs, n’est prévue dans des secteurs qui concernent des résidences secondaires, qui plus est inaccessibles en période hivernale.

Article complet à lire dans nos éditions papier et numériques du vendredi 24 mars.

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