Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Broc'Art Music Festival: dans les coulisses amateur d'un festival pro à la sauce Sandrine Viglino

Sandrine Viglino a invité, samedi, une dizaine d’amis artistes à monter sur une scène aménagée dans le pré derrière chez ses parents. Immersion en sa compagnie.

14 août 2017, 14:19
Martigny-Combe - 12 août 2017 - Broc'Art Music Festival à l'initiative de Sandrine Viglino. Ici, Jean-Louis droz, humoriste et les chanteuses du groupe Mnémosyne. (Le Nouvelliste/ Héloïse MARET)

"Si vous voulez prendre une douche, c’est au premier étage, dans la salle de bain de ma maman", indiquait, ce samedi, Sandrine Viglino à ses amis du showbiz romand. Dans une petite tente sous la maison familiale, la musicienne et humoriste de Martigny-Combe dévoile la loge de son quatrième Broc’Art Music Festival. La zone VIP, sur la terrasse, est faite de huit chaises de jardin et trois tables en plastique.

Etonnament, ces coulisses amateurs sont destinées à des professionnels de la scène, que la maîtresse de cérémonie connait depuis plus ou moins longtemps. "Ma première rencontre avec Sandrine? Au sauna", répond du tac au tac Christophe Bugnon. "Dans une cure de désintox", lance sans hésiter Nicolas Haut. Les deux humoristes ont en fait connu leur collègue dans des festivals d’humour, il y a plusieurs années. "Pour l’émission radiophonique la Soupe, en 1999", avance plus sérieusement le comédien Thierry Meury.

Aliose dans son jardin ou presque

Carmen Viglino, de qui Sandrine tire son accent, apprécie la présence de stars dans son jardin, même si "on va bien rigoler pour le rangement dimanche matin, quand les envahisseurs seront partis", plaisante-t-elle, pince sans rire. La retraitée n’est plus impressionnée d’indiquer les toilettes à des artistes qu’elle suit dans les médias tout au long de l’année. "Je me réjouis surtout de voir Aliose, murmure-t-elle. Les autres, je les connais presque tous pour les avoir rencontrés après leur spectacle ou ici."

 

 

Le groupe romand Aliose figure en haut de l’affiche du Broc’Art Music Festival 2017. A un mois de la sortie de leur nouvel album, les deux chanteurs séjournent à Paris, où ils planifient avec leur label la grosse tournée française qui les attend. "On a pu confirmer notre présence au Broc’Art au dernier moment, car ces temps notre agenda est serré. Comme le Valais est sur la route de Milan, où nous allons passer quelques jours de vacances, nous avons pu accepter", explique Alizé Oswald.

Les concerts sont offerts, pas gratuits...

Par amitié pour Sandrine et pas par appât du gain. Les artistes qui montent sur la scène du Broc’Art ne sont pas rémunérés. Le public ne paie pas de billet, mais peut remplir un chapeau. Les bénéfices de la soirée sont versés à Transport Handicap. "On ne parle toutefois pas de concert gratuit, mais de concert offert. Car les chanteurs donnent de leur temps pour la bonne cause", félicite Sandrine Viglino.

L’après-midi, les interprètes se sont succédés sur scène pour ajuster l’acoustique. "L’ambiance bon enfant tranche avec celle des grands festivals où les équipes n’ont que quelques minutes pour se préparer, compare Christophe Bugnon, speaker à Festi’neuch. Chaque groupe amène sa table de mixage et ses micros."

 

 

Rien de tel dans le pré du Brocard où la dizaine d’artistes présents se partagent les techniciens et le matériel. Les quatre haut-parleurs doivent toutefois retransmettre les voix des artistes le plus fidèlement possible. Le public se déplace pour assister à de vrais concerts. Comme l’imitateur Yann Lambiel, l’humoriste Thierry Meury fredonnera sérieusement. Et juste. "Quelque chose de plus fort se passe en moi lorsque je reproduis des chansons sans les parodier." Ses confrères Christophe Bugnon et Nicolas Haut misent, au contraire, sur la dérision. "Chaque fois que j’ai chanté sérieusement, on a ri", justifie le premier. "J’adore la musique, mais ce n’est pas réciproque", ironise le second.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias