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Le Nouvelliste vous donne 4 bonnes raisons de visiter l'exposition "Hodler Monet Munch" à la Fondation Gianadda

L’exposition «Hodler, Monet, Munch» a ouvert ses portes au début du mois à la Fondation Pierre Gianadda de Martigny. «Le Nouvelliste» vous donne quatre bonnes raison de vous y rendre.

17 févr. 2017, 16:31
"Impression, soleil levant" de Claude Monet sera à la Fondation dès le 9 mai. Une première en Suisse.

Le Suisse Ferdinand Hodler, le Français Claude Monet et le Norvégien Edvard Munch sont à l’honneur dans la dernière exposition de la Fondation Pierre Gianadda, à Martigny. Depuis le début du mois, celle-ci présente les chefs-d’œuvre de ces trois peintres essentiels à l’histoire de l’art et à son évolution. Tous ont œuvré entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe et ont été de véritables ambassadeurs de la modernité. 

Vous hésitez encore à aller admirer leurs tableaux? Avec la collaboration d’experts du domaine de la peinture, «Le Nouvelliste» vous donne quatre bonnes raisons de le faire.

>A lire - Martigny: la Fondation Gianadda accueille Hodler, Monet et Munch

Raison 1: une première en Suisse

Du 9 mai au 11 juin, la célébrissime œuvre de Claude Monet «Impression, soleil levant» sera présentée à la Fondation; c’est la toute première fois que ce tableau est exposé en Suisse. Antoinette de Wolff, guide à la Fondation Pierre Gianadda, précise: «Ce tableau n’a jamais quitté la France, c’est quelque chose d’exceptionnel. Il est un peu «La Joconde» du Musée Marmottan Monet de Paris». 

C’est qu’en plus de sa magnificence esthétique, «Impression, soleil levant» revêt une aura toute particulière. Oeuvre fondatrice de l’impressionnisme, elle a aussi donné son nom au mouvement artistique. «Bien loin de l’académisme, cette vision singulière du port du Havre révèle déjà tous les ingrédients qui feront de l’impressionnisme l’un des styles précurseurs de l’art moderne», explique Julia Hountou, docteure en histoire de l’art. 

 

​Raison 2: des piliers de leur époque

Vous vous en doutez, mais on se risquera à le redire: Hodler, Monet et Munch, ce n’est pas n’importe qui. Représentants de la modernité - à l’heure des découvertes scientifiques et des progrès techniques - ils ont bouleversé la peinture, chacun à leur manière. Pascal Seiler, artiste visuel et lauréat du prix culturel de l’Etat du Valais 2016, illustre: «Monet a peint en extérieur, en mettant sur sa toile ce qu’il voyait, le moment précis. Il devait faire vite car la lumière changeait. C’était révolutionnaire pour l’époque; certains artistes passaient plusieurs mois sur un tableau.» Antoinette de Wolff mentionne aussi: «Ces artistes ont affronté des questions de peinture en apparence insurmontables. Ils ont essayé de fixer sur la toile les mouvements de l’eau, les nuances de la neige, l’éclat du soleil.»
 

Raison 3: trois courants d’un coup

L’impressionnisme, le symbolisme, l’expressionnisme, ça ne vous dit pas grand chose? En vous rendant à la Fondation Pierre Gianadda, vous aurez l’opportunité de découvrir ces trois mouvements artistiques en une seule visite. Monet appartient à l’impressionnisme; il en est le maître. Ce mouvement prône la perception instantanée du peintre, privilégie les couleurs posées par touches et aime jouer sur les lumières changeantes de la nature. Hodler, de son côté, est symboliste: «Il présente la réalité du moment en y ajoutant des symboles pour mieux la comprendre», décrit Pascal Seiler.  

Enfin, Munch fait partie du mouvement expressionniste, qui s’intéresse toujours à transcrire l’instant, mais en y mettant des émotions et des sentiments. A noter que ces peintres ont tous été des chevilles ouvrières dans leurs mouvements respectifs.  

 

Raison 4: observer des prises de risque

Pour terminer, cette nouvelle exposition met en relation des destins et des œuvres qui pourraient sembler disparates, avec un résultat qui fait vraiment sens. S’ils viennent chacun de pays et de courants différents et s’ils ne se sont jamais côtoyés, Hodler Monet et Munch ont pourtant plusieurs points communs. 

Ils ont tous tenté de peindre les éléments immatériels et mobiles de la nature, en n’ayant pas peur de la difficulté. Jusqu’à l’obsession, ils ont recherché et expérimenté sans relâche pour parvenir à leurs fins. Et tout ça, sans se préoccuper non plus du regard des autres. «Tous trois se sont lancés des défis, étaient animés d’une même audace, au risque d’affronter l’incompréhension de leurs contemporains», résume Julia Hountou. 

Cela vaut bien de quoi leur offrir quelques heures de votre temps, à ces trois maîtres de l’audace. Non? 
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