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Les sueurs froides de la sirène

30 déc. 2009, 05:59

MICHAëL PERRUCHOUD écrivain

Si le climat avait été une banque, il aurait déjà été sauvé... Cette phrase, empruntée aux slogans qui fleurissaient dans les rues de Copenhague lors du sommet «climatique», fut prononcée par Hugo Chavez, sulfureux président du Venezuela, passablement remonté et virulent à la tribune... Mais peu importe, puisqu'il suffit souvent d'une signature trop connotée à gauche ou à droite pour discréditer aux yeux des lecteurs une affirmation pourtant frappée au coin du bon sens.

Si la gestion de la crise fut laissée à l'appréciation des diverses capitales, force est de constater que de très nombreux pays ont tiré à la même corde, débloquant des fonds hallucinants pour remettre le système financier à flot. Dès lors, la pauvre moisson de Copenhague laisse pantois. Faudrait-il en conclure que les climatologues sont moins convaincants que les économistes? Sans doute pas. Mais là où les calculs de rentabilité et les potions...

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